Le Mozambique

du 17 février au 26 mars 2004



16 millions d'habitants
800'000 kilomètres carrés; 1 fois et demie la superficie de la France. 2'500 km de côtes.
Capitale: Maputo
Langue officielle: Le portugais
Monnaie: Le metical; la plus grosse coupure est de 50'000 meticals, soit 2.70 francs suisses.
Le pays sort de 17 années de guerre civile, et les inondations de 2000 n'ont pas aidé le pays à se relever.

Plus d'info avec abm.fr

Les amis que nous avons rencontré

Notre premier contact avec le Mozambique nous laisse un peu perplexe. La capitale, Maputo, donne une impression curieuse. De très beaux quartiers avec d'exellents cafés et des zones quasiment sinistrées où la possession d'un 4x4 s'avère indispensable. On ne pensait pas devoir s'en servir si tôt !
Un niveau de vie extrêmement bas (40 francs suisse par mois pour un petit salaire), et de magnifiques 4x4 à profusion.
Batiment à Maputo La ville comporte des batiments magnifique. Les portugais y ont laissés des merveilles
Notre première expérience en backpackers (Equivalent de nos auberges de jeunesse) ne nous ayant pas laissée une bonne impression (On n'est plus tout jeune...), et l'hôtel étant plutôt décevant, nous décidons de louer un appartement pour 2 semaines auprès d'une régie.
Quelle confort ! Cuisine, salon, 3 chambres à coucher,balcon, gardiens à l'entrée et femmes de ménages partout. Ça correspond tout à fait à notre standing ! Et c'est nettement moins cher que l'hôtel.
Notre appartement
Marché On va faire nos courses au marché, et nous nous goinfrons de poissons, de crevettes et autres calamars. Ça change des steaks sud-africains.
La pauvreté omniprésente nous oblige à être sur nos gardes, mais ça n'empêche pas Marie-Elise de se faire voler quelques affaires dans son sac (On ne saura jamais exactement quand), et quelques jours plus tard, ce sont les clignotants et les essuies-glace de la voiture qui sont démontés !
La chose est tellement courante dans le pays, que la majorité des véhicules sont modifiés en conséquence. Cette petite plaisanterie ne nous coûte qu'une cinquantaine de francs suisses, vu qu'il est très facile d'acheter ce type de pièce d'occasion...
Mais bon, ça insécurise un peu.
Voiture tatouée Détail de voitures spécialement préparées contre le vol.
Des rivets pour inscrire le numéro d'immatriculation et des rajoutures autours des feux.
Anti-vol
Dégat Le problème numéro un du Mozambique est la pluie. Le pays souffre d'innondations quasi annuelles et les dégats sont énormes.
Pierre aime beaucoup cette photo de la plage à Maputo, Marie-Elise pas du tout. La plage
Bateau Elle préfère celle là.
A vous de juger.
Nous avons la chance de nous faire inviter un après-midi à l'occasion de funérailles. L'ambiance est extraordinaire et nous avons beaucoup de plaisir. Nouriture, alcool, danses et chants sont au rendez-vous. Funérailles
De plus en plus haut ! Nous nous décidons enfin à quitter Maputo après 2 semaines et demie.
Le but étant de remonter la côte sur 2'000 km en direction du nord. On s'arrête d'abord quelques jours à Vilanculos, petite station balnéaire. Là, pas de chance, le courant est coupé durant tout notre séjour.

Admirez l'exploi.
(La mer est de l'autre côté)
Au moment du départ, suite à une erreur de compréhension du pompiste, le plein complet du réservoir est fait avec du diesel. Petite catastrophe qui nous feras partir en milieu d'après-midi, après démontage complet du réservoir et un deuxième plein... d'essence cette fois-ci.
Voilà qui fait du bien au budget...
Réservoir
La pluie Nous arrivons à Beira, deuxième ville du pays, après une nuit dans le logement le plus minable d'Afrique (4 francs suisse la nuit, petites bêtes comprises, mais avec draps garantis d'origines, jamais démontés.) et y restons quelques jours, le temps de quelques formalités administratives pour la voiture. La ville est dans un état pitoyable, et ne dégage vraiment rien de bien particulier. Un très bon contact avec nos assureurs (Voiture) nous rend malgré tout le séjour agréable.

Quand on vous dit qu'il y a un problème d'innondation au Mozambique...
Après bien des hésitations, nous nous lancons finalement à l'assaut de la deuxième partie de la côte, en direction du nord. Le pays est coupé en deux par un fleuve, et un seul bac est en fonction (Quand il y a assez d'eau). La traversée se fera finalement très bien (Une fois de plus, heureux d'avoir un 4x4 !).
La seule grosse surprise est qu'il faudra attendre 640 km pour voir la première station d'essence...
Bac
La piste La suite du trajet est nettement plus dur, et le dos souffre autant que les suspensions. Nous arrivons régulièrement de nuit, mais nous arrivons...
Et les paysages sont magnifiques.
Nous arrivons enfin au but final: L'île de Mozambique
Mesurant 2,5 km de long par 500 mètres de large, on y accède par un pont de 3 km (max 2,5 tonnes), après s'être glissé entre deux bornes en béton garantissant le gabarit maxi des véhicules.
Pont
Ruine L'endroit dégage quelque chose de magique. Longtemps capitale du Mozambique, la moitié nord est construite en dur (Cidade de pedra, ville de pierre), avec des bâtiments laissés dans le plus total abandon, tandis que d'autres, restaurés, (L'île est classée patrimoine mondiale par l'UNESCO), sont tout simplement magnifiques. Les portugais ont laissés de superbes traces de leurs passages.
La ville fut superbe. Place
Makuti La moitié sud est appelée Cidade de Makuti (Ville de Makuti), simples paillottes où vit la grande majorité de la population
Vous avez vu le look ! Le look
Port La population vit quasi exclusivement de la mer, et les poissons, crabes, langoustes, calamars, ou autres foisonnent tout autour et sur l'île.
Nous nous régalons de fruits de mer pour pas cher (6 centimes suisse le crabe préparé, devant une bonne bière glacée, ça passe bien...
Nous avons l'occasion de visiter une école maternelle. 120 enfants pour 4 adultes, la dicipline règne... Ecole
Le Mozambique nous laissera un magnifique souvenir. Des gens souriants et très accueillants malgré une très grande pauvreté, des plages superbes et de magnifiques paysages. L'infrastructure touristique lamentable dans la grande majorité du pays ne permet pas encore d'en faire une destination "facile".
Mais on a beaucoup aimé.

Nous nous décidons à quitter le pays. Pour cela, nous devons refaire la moitié du trajet en sens inverse.Pas de dificulté majeur, mais nous devons patienter 5 heures au passage du bac, n'ayant pas prévu la pause officielle de midi à 2h 30. C'est quand même l'axe principal du pays.
Première nuit passée dans la voiture.
1'300 km en 2 jours.
Frontière du Zimbabwe.

Suite du voyage...

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