A peine arrivés, certains n'ont qu'une seule idée : prendre le prochain avion pour repartir. D'autres persévèrent, ont du mal à s'y faire mais, dès leur retour, ne rêvent que d'y retourner. Enfin, il y a les inconditionnels, les amoureux, ceux qui y vont à la moindre occasion et en gardent une nostalgie permanente.
Tout assaille, tout surprend, tout ravit, tout dégoûte, tout n'est que profusion. Bruits, odeurs, foule omniprésente, couleurs, extrême misère et extrême splendeur, montagnes de détritus et temples d'une beauté à couper le souffle, mendiants décharnés et femmes aux allures de princesses dans leurs saris flamboyants, vaches se promenant nonchalamment au milieu d'un carrefour trépidant ou éléphant au détour d'une ruelle suivant sagement son cornac, sans oublier les passants qui vous proposent mille merveilles, vous posent mille questions, vous dévisagent en balançant la tête. En un mot, l'Inde ne pourra pas vous laisser indifférent et nous souhaitons que vous aimiez autant que nous cette folie si attachante !
Texte tiré du site lonelyplanet.fr
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Ca y est, nous voici enfin en Inde.
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Quelques monuments visités à Delhi, dont ce temple bahai en marbre blanc, en forme de fleur de lotus
Le site est assez prisé ! |
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Assommés par une chaleur de 44-45 degré à l'ombre, nous commençons par faire tout et n'importe quoi. Nous achetons un billet de train pour le Cachemire, histoire de prendre le frais, avant de découvrir que cette région est fortement déconseillée aux touristes, les lancés de grenades y étants encore assez fréquents. Demi-tour donc pour la gare, où nous prenons un billet pour le sud, un peu plus frais, mais où la mousson débute actuellement.
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Pour couper le trajet en deux, nous nous arrêtons à Bhopal, où nous apprenons que tous les train sont complets pour les prochaines semaines pour cause de vacances.
Nous avons eu la chance d'y croiser Michael Jackson de passage en Inde, toujours très admiré. Il soufre manifestement autant que nous de la pollution ambiante. |
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Pour ceux qui ont entendu parler d'Union Carbide et de la catastrophe que cette société américaine a créée à Bhopal , voici le seul monument construit à la mémoire des 16'000 morts.
L'usine située en face n'est plus qu'un immense terrain vague, théoriquement interdit d'accès, mais quelques habitants et troupeaux de vaches n'ont pas sus lire les inscriptions entourants le site. |
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Nous arrivons finalement à rejoindre Mumbai (ex Bombay) en bus. Une ville avec de splendides restes du séjour des anglais telle que cette gare ressemblant plutôt à une cathédrale. |
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Une plage magnifique...
La saleté et l'écologie sont de très sérieux problèmes en Inde. Il nous est difficile en tant qu'occidentaux de tout supporter sans broncher.
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Quelques jours plus tard, nous atteignons la région de Goa, avec ses plages et son ciel bleu.
Un calme et une paix bienvenue après tant d'agitation. |
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Des méthodes de pêche encore très traditionelles. Un énorme filet tiré à terre par 2 groupes de personnes, avec, pour butin, une vingtaine de kilos de petits poissons pour une heure de travail. |
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C'est juste pour vous montrer qu'on est toujours ensemble...et que le ciel est bleu!
De grands tours avec une petite moto louée pour une bouchée de pain nous ont presque fait croire que l'on avait rajeuni. |
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Après quelques jours bienfaisant, départ pour Cochin, dans le Kerala, ou nous restons quelques temps, puis nous rejoignons Munnar, sa fraicheur et ses collines. Rien de mieux qu'une magnifique promenade dans ces paysages au milieu des plantations de thé et de cardamone pour vous réconcilier avec l'Inde et son agitation. |
Passage obligé, le lac Peryar et sa prétendue réserve de tigre. Pour les voir, il faudrait d'abord expliquer au Indiens que le claxon n'est peut-être pas ce qu'ils préfèrent. Ceci mis à part, la balade sur le lac en bateau est assez sympa, mais on est bien loin des réserves africaines.
Comme souvant en Inde, nous profitons largement du fait que nous sommes totalement hors-saison, et tordons le coup sans vergogne à tous les hôteliers possibles. De superbes logements pour des clopinettes. |
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La traversée des canaux du Kerala en house-boat est incontournable. Nous rencontrons une jeune américaine désireuse de partager les frais avec nous et c'est partit ! Une balade magique avec les repas et une nuit à bord. Inoubliable !
L'occasion de découvrir une vie étonnante, ou les habitants vivent sur de minces bandes de terre de quelques mètres de larges sur des kilomètres de long, avec vaches, chèvres et moutons .Ramassage scolaire en bateau évidemment ! |
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Ca fait rêver, non ? |
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Nous voici arrivés à Kolkata (ex Calcutta). Un tourbillon incroyable de bruits, de claxons, de mendiants (plus ou moins authentiques), d'odeurs, de démarcheurs, etc... nous attends dès notre arrivée. Coeurs fragiles et âmes sensibles s'abstenir ! Kolkata est vraiment à la hauteur de sa réputation.
Par chance, nous trouvons un hôtel bien douillet au milieu du quartier de Colaba pour nous mettre du baume au coeur. |
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Difficile de ne pas faire un tour par la "Mother house" où a été enterrée Mère Teresa. |
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Nous quittons ce pays l'espace d'un mois pour le Myanmar, profitant d'une liaison aérienne avantageuse pour nos finances. |
| Revoici Kolkata et sa démesure. En quelques minutes, nous sommes à des années lumières du Myanmar.
Incredible India !
Revoila les claxons effrénés, les conducteurs fous, la polution et les mendiants. |
Avant de quitter l'Inde, Marie-Elise émet le désir d'aller voir Varanasi et hop! nous y voilà !
La balade au coucher du soleil sur le Gange le long des ghats est un moment bien agréable, loin des rickshaws et des innombrables rabatteurs et pseudo-guides qui nous proposent leurs services...
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Nous décidons d'en savoir un peu plus sur ce saint lieu et demandons à l'office du tourisme de nous fournir un guide compétent. Le lendemain, nous commençons notre visite à 05h00 du matin afin de ne pas rater le lever du soleil sur le Gange. Ici, la vie des pélerins commence très tôt. Ce fut une journée bien instructive sur l'hindouisme, avec, comme moment fort, la visite des lieux de crémation...
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Ce pays restera bien éveillé dans notre mémoire avec tout ce qu'il nous a apporté. Marie-Elise est bien contente d'en finir avec ce pays, car elle a moins bien supporté les différences de cultures que Pierre. Elle recommande dans tous les cas aux âmes sensibles de prendre un tour organisé, car elle garde un excellent souvenir du Rajastan en tour guidé avec Kuoni !
Auncune planification, et la mauvaise saison ne nous ont pas permis de savourer ce pays autant qu'il le mérite. Nous en avons fait le tour complet en train et autant vous dire que 6'800 kilomètres de train, ça vous laisse des traces !
Nous quittons ce pays pour Hong Kong, puis les Philippines. |