Nous voici de retour en Afrique du Sud.
La suite du programme est très simple: Chercher à acheter une voiture pour la suite du voyage. Cette solution nous parait de loin la plus économique, comparée à la location, d'autant que les sociétés contactées ou les privés ne veulent pas que leurs véhicules partent au Mozambique, ce qui n'est pas pour nous rassurer. |
La ville de Johannesburg ne se révélant pas très détendue, nous nous déplaçons à Pretoria qui s'avère nettement plus sympatique. Nous trouvons un logement entièrement équipé, et poursuivons la recherche du véhicule. |
 |
 |
Une bière de temps en temps pour reprendre courage.
Le véhicule tant désiré est difficile à trouver. Les prix proposés par les garages font que nous perdrons trop d'argent lors de la revente. Nous devons absolument nous rabattre sur les particuliers. Le problème de la langue ne nous aide pas vraiment, et nous utilisons les services d'un fort gentil camerounais (Flaubert) pour nous aider dans nos recherche et nos déplacements. |
Quelque chose de bien étonnant que ces cabines publiques en plein air. Contrairement à d'autres pays, il s'agit de téléphone branchés par onde radio sur le réseau fixe, et non des portables comme au Cameroun.
Il y a ausi un compteur de taxe et une grosse batterie cachée sous le carton |
 |
 |
Yes !
Cette fois ça y est. Une Nissan Sany 4x4 double cabine, V6 de 3 litres. Le prix nous parait vraiment correcte (10'000 francs suisses environ)
Nous ne devrions pas avoir de problème, ni sur la route, ni pour la revente.
Il ne nous reste plus qu'à passer la visite technique (Avant), faire un peu de mécanique (Après), pot d'échappement, pneu, vidange, filtres, etc...
Encore quelques formalités administratives (Environ un jour) et le véhicule est à nous. |
Nous quittons Pretoria et nous nous dirigeons en direction du parc Kruger. Nous y sommes déjà passé précédement, mais comment ne pas y retourner. |
| Une fois de plus le parc nous révèle ses trésors. De nombreux animaux et quelques rares photos, car sans zoom, ça n'est pas très facile d'avoir de bons résultats. |
 |
 |
Nous passons une nuit sur place (Skukuza). | |
| Une dernière girafe pour nous souhaiter bonne route et nous partons en direction du Mozambique. |
 |
Nous voici pour la troisième et dernière fois dans ce pays. Nous sommes descendu à Cap Town le temps nécessaire pour vendre la voiture. Nous logeons en plein centre ville et le quartier est on ne peut plus animé et bruyant, surtout la nuit. |
|
Le style architectural est des plus caractéristique.
Ce texte a été écrit dans ce batiment. |
 |
 |
On est pas obligé d'aimer.
On tient quand même a rappeler que la grande majorité des habitants de Cape Town habitent à une quizaine de kilomètre du centre ville, dans des banlieues qui ne sont pas vraiment ce qui se fait de mieux dans le genre. |
Une chose qui marche extrêmement bien à Cape Town, ainsi que dans de nombreuses autres villes du globe, c'est le recyclage des déchets à la source.
Point besoin ici de séparer le verre, l'aluminium, le papier ou le carton. Des centaines (milliers ?) de personnes parcourent les rues avec des charettes, des cadies, des poubelles à roulettes ou des sacs en plastique, à la recherche de tous ce qui peut avoir une quelconque valeur de revente. Autant dire que quand le camion poubelle passe, il ne reste plus grand chose... |
Le week-end en particulier, de nombreux groupes musicaux se produisent en ville, une manière de récolter quelques piècettes et de montrer leurs talents musicaux. Souvent se sont de très jeunes enfants avec des dons déjà bien affirmés. Ces jeunes filles chantaient des gospels avec comme soliste une jeune bossue à la voix bien posée qui nous a laissé... sans voix. |
 |
 |
Enfin, la voiture est vendue ! C'est Georges, à droite sur la photo qui en sera dorénavant l'heureux propriétaire. Il est venu accompagné de son frère Johny prendre possession de l'engin et accessoirement nous remettre la somme tant désirée en beaux billets de banques...
Après une remise en état, nous avons même pu revendre la voiture un peu plus cher que ce que nous avions payé. Globalement une bonne affaire, mais à déconseiller aux personnes fragiles des nerfs ! Ca nous a un peu usé, et nous avons du décaller d'une semaine notre départ en avion.
|
 |
Une visite au Kirstenbosch Botanical Garden, un des plus beau jardin botanique au monde. Les plantes de la région sont présentées dans un cadre somptueux, couronné par la Table Mountain. Un spectacle de toute beauté. Un seul regret, c'est que la mère de Pierre ne puisse pas voir ça ! Elle adorerait. |
 |
 |
Passage obligé en Afrique du Sud, la Route des Vins avec ses visites de propriétés et ses dégustations. Un peu touristique quand même... |
|
Plusieurs promenades nous ammènent à découvrir les somptueux paysages qui entourent la ville de Cape Town.
Le Cap de Bonne-Espérance avec son parc national et ses superbes paysages, la Table Mountain avec, suprême rafinement, son téléphérique tournant.
L'appareil photo ne nous a pas toujour accompagné, et les plus belles images resterons uniquement dans nos esprits. |
 |
 |
Un drole de petit animal nous attend régulièrement dans les endroits fréquentés par l'homme. Le Daman des rochers, un animal extrêmement sociable, et qui, étonnament, fait partie de la même famille que l'éléphant ! |
|
L'Afrique du Sud, et Cap Town en particulier, nous laisse une très bonne impression. Les changements en cours dans les mentalités sont visibles. Le chemin est encore long et difficile, mais la direction est la bonne et d'ici une vingtaine d'année les blessures serons refermées.
Bravo et merci encore à Mandela.
Nous quittons le continent africain et mettons le cap sur l'Asie. |